Nous voici partis pour explorer la dernière attitude que l’on cultive dans les programmes de méditation de pleine conscience.
Lâcher prise sur ce qui nous préoccupe quand nous méditons nous permet de nous entraîner à vivre notre expérience telle qu’elle est.
Notre mental est surentraîné à donner son avis sur notre expérience. Parfois de manière très marquée, parfois de manière à peine perceptible, nous jugeons tout ce que nous percevons : j’aime / j’aime pas.
- Que nous ayons ou non le contrôle de la situation, qu’il s’agisse de nous-même ou des autres, peu importe : notre attention va se cramponner sur ce qui nous plaît, et rejeter ce que nous aimons le moins.
- C’est à l’origine une stratégie très efficace de survie pour l’espèce humaine, mais qui peut devenir envahissante et même nuisible pour notre bien-être.
En pleine conscience, nous exerçons notre attention à l’observation de ces multiples saisies ou rejets de notre expérience, sans les suivre instinctivement. Nous observons sans obéir à ce désir immédiat de nourrir ce qui nous plaît, ou rejeter ce qui nous dérange. Et nous prêtons attention aux émotions, aux sensations physiques et aux pensées qui peuvent émerger de cette nouvelle manière d’être.
Devenir plus conscient des moments où notre mental juge puis se cramponne, juge puis rejette, permet de développer l’attitude inverse : le lâcher-prise sur ce qui nous préoccupe. Nous pouvons alors vivre des émotions intenses sans que cela génère un stress trop important.
S’entraîner à lâcher-prise revient à nous redonner du pouvoir de décision sur les choses qui nous tiennent vraiment à cœur, et à faire en sorte que les pensées automatiques ne soient pas les seules à décider de notre comportement et de nos actions.
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