Lorsque nous méditons, des pensées peuvent apparaître plus ou moins rapidement. Elles sont parfois isolées, ou débarquent par wagons entiers!
La pratique de la pleine conscience n’a pas pour objectif de réduire ces trains de pensées, ni pour but d’instaurer un calme mental à priori.
Si la pratique vous a apaisé.e, a réduit vos pensées : c’est parfait et vous avez passé un moment très agréable. Bravo, continuez !
Si au contraire, vous étiez tendu.e pendant la méditation, vos trains de pensées se sont amplifiés, vous avez peut-être accueilli ces pensées (ou pas !). Vous avez peut-être passé un moment moins agréable, mais vous avez pratiqué l’entraînement attentionnel proposé en mindfulness. Bravo, continuez !
On voit bien que dans ces exemples, et quoi qu’il arrive : que l’expérience soit agréable ou non, la méditation de pleine conscience nous indique une direction, une marche à suivre.
Accueillir ce qui est. Et dans l’instant présent il n’y a rien d’autre à faire, puisque c’est déjà là.
Peu importe ce qu’il m’arrive, l’événement qui se présente à moi ou les émotions qui me traversent, je m’applique, du mieux que je peux, à vivre pleinement dans l’instant présent.
La méditation n’est pas donc pas une méthode pour faire le vide, pour avoir moins de pensées, pour se calmer… bien que cela puisse fréquemment arriver. Méditer peut en effet nous apaiser et nous ressourcer durablement!
Seulement si vous avez comme objectif de méditation le calme mental, alors vous risquez de créer inutilement des tensions dès lors que votre esprit s’agite un peu. C’est en lâchant prise sur les résultats que l’on peut profiter des bienfaits de la méditation.
Et vous, avez-vous déjà fait l’expérience d’un non-accueil, ou alors d’un accueil total d’un esprit agité ?